Quand va t’ on cesser de subventionner ces transports gadgets que sont le merroutage et le ferroutage au lieu de simplement favoriser le transport combiné classique ou seules les caisses mobiles empilables sont transportées sur route, rail, mer ou fleuves? Maurice Mègevand.
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Lancées avec beaucoup d’enthousiasme et de subventions en 2010, les autoroutes de la mer franco-espagnole n’ont pas encore trouvé leur équilibre. Pour aider à leur démarrage, l’armateur Louis Dreyfus a touché 30 millions d’euros des Etats français et espagnol, plus 4 millions d’euros du programme européen Marco Polo, destinés à favoriser le transfert modal. Sans ces subventions, versées de manière dégressive, LD Lines enregistrerait une perte d’exploitation de 6 millions d’euros par an sur la seule ligne Montoir-Gijón souligne le quotidien Les Echos.
L’avantage est réel
En 2013, la liaison transgascogne affichait un taux de remplissage de 72%, et avait transporté 20.000 camions, ainsi que 30.000 voitures neuves venant des usines Renault d’Espagne. Une goutte d’eau dans la mer, si l’on compare aux 3,3 millions de camions qui passent chaque année le poste frontière de Biriatou (Pyrénées-Atlantiques). « Notre concurrent, c’est la route, extrêmement compétitive », constate Christophe Santoni, directeur général de LD Lines. Mais « les transporteurs qui essaient [l’autoroute maritime, ndlr] y reviennent, l’avantage est réel avec des chauffeurs nourris et logés sur 1.000 kilomètres ».
Prolongation
Malgré ce succès d’estime, Louis Dreyfus Armateurs a décidé de démarrer dès mercredi 8 janvier une prolongation de la ligne, entre Montoir et Rosslare, en Irlande. LD Lines lance aussi un Gijón-Poole après avoir établi en novembre une liaison entre ce port anglais et Santander (Espagne). Une attitude offensive qui, espère l’armateur, permettra de compenser l’arrêt des aides publiques qui soutiennent la ligne depuis son lancement, prévu en septembre. « Nous avons décidé d’investir dans de nouveaux produits pour essayer de développer un réseau commercial sur toute la façade atlantique, où nous percevons une réelle demande », a justifié au quotidien économique Christophe Santoni. L’objectif de cette manœuvre est de parvenir à une plus grande utilisation des navires et de gagner en productivité. Un bilan sera fait en fin d’année.
(Source : Les Echos)
Quand va-t-on cesser de subventionner ces transports gadgets que sont le merroutage et le ferroutage au lieu de simplement favoriser le transport combiné classique ou seules les caisses mobiles empilables sont transportées sur route, rail, mer ou fleuves ?
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Par Maurice (09/01/2014)