Route du Val de Fier à nouveau barrée 2 jours.

Les travaux de goudronnage prévus ces deux prochains jours ne consistent en rien au revêtement pur et simple de cette route mais, une nouvelle fois à son « replâtrage » comme le montre les photos suivantes prises ce jour:

Comme on le voit très bien sur cette photo, cet endroit en particulier, au niveau du feu côté Rumilly, plusieurs rechargement d’enrobé ont déjà été effectués par le passé.
Importantes fissures sur l’axe de la chaussée.
Non seulement l’affaissement à lieu au niveau de l’axe médian mais on le voit très bien ici, les fissures existent aussi au milieu de la demi-chaussée, et sur lesquelles l’herbe pousse!!!!!!

Alors, comme en ce qui concerne le risque très important en cas d’éboulement majeur de rochers, attend on que cette route qui glisse inexorablement vers le lit du Fier, s’effondre en partie?

En 2001, j’écrivais:

Un échec oui mais…
En Juin 1996 je mets en route, après acquisition en location-vente, d’une plate-forme logistique et intermodale de TRANSPORT COMBINE (seules les caisses passent du camion au wagon) possédant un embranchement ferroviaire privé ayant accès direct en gare de VIRY (Haute-Savoie ) à la ligne RFF BELLEGARDE-EVIAN 74 (donc accès à l’ensemble des réseaux de voies ferrées européennes ).
¤ SITUATION DE CETTE PLATE-FORME : en frontière Franco-Suisse (3 kms ) et 15 kms du centre de Genève .
¤ SURFACE : 65000 m2 entièrement viabilisés . Il s’agit d’un espace clos sur lequel sont construits 2500 m2 d’entrepôts et bureaux .
Pour information, cette plate-forme a été créée dans les années 1960 par le constructeur CITROEN afin d’acheminer par rail ses véhicules neufs destinés surtout au marché Suisse. A cette époque, le rail était fiable et compétitif …
¤ MATERIEL : Un constructeur de STACKER (engin de levage de conteneurs et de caisses mobiles , automoteur à pneus ) me proposait gracieusement la mise à disposition d’un engin neuf en échange d’un service commercial de publicité. En effet, ce site aurait été une « expo-démonstration » réelle de ses matériels pour ses clients mondiaux dont l’accès était facilité par l’aéroport Genève-Cointrin .
Un loueur de conteneurs Américain , voulant faire connaître son matériel en France et en Europe, m’avait mis à disposition des conteneurs d’une réelle innovation technologique. Ces matériels ont la polyvalence totale en ce qui concerne le transport multimodal : compatibilité pour le transport combiné rail route et maritime et. très important étaient palettisables. A l’heure actuelle, en Europe, les caisses de combiné ne sont pas multi-fonctionnelles.

Le seul problème rencontré a concerné l’acheminement au départ et à l’arrivée de mon site de Viry par le « système SNCF « …je dis bien « système » car la SNCF n’a plus la maîtrise du transport combiné.

La SNCF est simplement « tractionnaire », et ses filiales (passées depuis sous contrôle majoritaire du privé ) n’avaient et n’ont aucune volonté de développement de ce mode de transport combiné malgré 620 Millions d’aide annuelle de l’état. Je pense que si ces sommes avaient été correctement utilisées, nous aurions aujourd’hui de réelles possibilités de transfert partiel du transport routier vers le rail, le fluvial et le maritime.
Il est tout de même navrant de ne pouvoir utiliser nos moyens SNCF car si ceux-ci étaient gérés avec un souci d’efficacité, de rentabilité et de service public, nous éviterions de voir disparaître inévitablement notre patrimoine français.
Le comble est tout de même d’avoir conçu le train voyageurs (TGV) le plus rapide du monde et de ne pas être capable d’acheminer des trains marchandises ( vitesse d’acheminement d’un point A à un point B = 08 km/heure )!
D’autre part le transport français étant en train de disparaître (voir les cadences de rachats actuelles), d’ici quelques années nous n’aurons à gérer que des flux de camions de plus en plus importants qui généreront des profits aux firmes étrangères . L’Europe c’est bien, mais partageons les avantages et les inconvénients .
Ne vaudrait-il pas mieux réapprendre à être performant en France plutôt que de se lamenter chaque fois que notre savoir faire passe sous le contrôle des firmes étrangères ?
Je tiens à faire remarquer (mais vous l’aurez noté ) que cette tentative, qui a causé la disparition de mon entreprise, a débuté en 1996 donc 3 ans avant la catastrophe du Mont-Blanc…
Les gouvernements, en place depuis 1997, n’ont pas fait le moindre effort pour m’aider sur ce projet; mais, sur ce point, il faut bien constater qu’aucun gouvernement (quel qu’il soit ) ne s’est intéressé aux transports terrestres et maritimes depuis les 30 dernières années …Donc, essayons d’oublier le passé et réfléchissons au futur . A ce sujet, je voudrais donc rapidement (mais je suis prêt à développer ces points avec quiconque accepterait de m’écouter ,et ce, à la condition que ce soit pour faire avancer concrètement les choses ) dénoncer ce qui ne va pas ,et proposer des solutions immédiates .
CONCERNANT LE GROUPE SNCF PARTICIPATIONS :
Les différents modes de transports composant ce groupe sont directement CONCURRENTS ENTRE EUX et par conséquent tirent les prix de transports à la baisse.
Le trafic « FRET SNCF » disparaît donc au profit de ses filiales routières ( GEODIS) qui concurrencent aussi le transport combiné (CNC) lui -même concurrencé par NOVATRANS (service de transport combiné aux transporteurs routiers).
Ici aussi que l’on m’explique comment cela peut fonctionner rationnellement !!
Il faut que certains cheminots ( à tous les échelons ) arrêtent de nous dire qu’ils se mettent en grève pour améliorer le service! Il faut savoir qu’une grève de 10 jours sur le trafic frêt entraîne son dysfonctionnement pendant 4 MOIS ! Pourtant une grande partie de ces personnels serait prête à avoir un comportement responsable à condition bien sûr qu’on leur laisse une plus grande liberté d’agir .
Comme dans le privé, certains syndicats ont une grande responsabilité dans les dysfonctionnements et il serait temps qu’ils se rendent compte qu’ils tuent l’emploi en voulant systématiquement « lutter » contre leurs patrons
Ici aussi je voudrais que l’on m’explique comment des salariés peuvent gagner leur vie si il n’y a plus de patrons!
A TEMPS DE TRAVAIL EGAL, un conducteur de train gagne le double d’un chauffeur routier. Je ne dis pas qu’il faut baisser le salaire des cheminots, mais bien entendu, il faut augmenter celui des chauffeurs routiers afin que les chauffeurs -dignes de ce nom- gagnent correctement leur vie .Ce métier le mérite bien s’il correspond à une véritable motivation. A ce sujet , j’interpelle certains syndicats qui, par leur méthodes » anti-petits-patrons » cassent l’emploi. J’ai, à ce propos, des faits précis à développer au grand jour avec les intéressés (syndicalistes et salariés ). On ne peut pas, à la fois, participer à la démolition de petites entreprises et se plaindre ensuite lorsque les grands groupes appliquent leurs méthodes salariales uniformes et licencient par centaines ou milliers les salariés.

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Que le rail redevienne fiable et compétitif ! Qu’il soit public ou privé, seul le résultat compte!
Que la route redevienne, comme il y a 40 ans, un mode de transport où les transporteurs gagnent correctement leur vie en respectant les règles de sécurité et puissent payer les bons chauffeurs au juste prix

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Que les sociétés ferroviaires européennes se désengagent rapidement de leurs filiales routières. Sur ce point la SNCF n’est pas la seule critiquable puisque la SNCB (BELGIQUE) et la DEUTSCH- BAHN (RFA ) ont la même politique routière.

Rédigé en Janvier 2001.

Les transports: ma passion 18.

En Septembre 1965, dès ma libération du service militaire, j’ai acheté mon premier camion, le Berliet GLR 8 R datant de 1957 ci dessous. Cela a été possible grâce à Mr Joseph Briffod, concessionnaire de la marque à Bonneville, qui a bien voulu me le céder en échanges d’une série de traites et sans aucun apport initial.

Les dix belles années passées chez mon cousin Alban Coissard se sont donc, tristement pour nous deux terminées en 1965 mais je n’en dirai pas un mot de plus.

Mon entreprise de transport, c’est elle aussi arrêtée en Novembre 2000, mais à ce propos, même si je me suis véritablement fait « massacrer » à l’époque, je ne peux m’en prendre qu’à moi car j’ai eu tort d’avoir « raison trop tôt »………20 ans plus tard, le Transport Combiné Rail-route ou fluvial est en plein développement!!

Je l’ai souvent dit où écrit, je ne suis ni un moraliste ni un révolutionnaire, mais tout simplement un gars « brut de décoffrage » comme me l’a dit en me le reprochant un jour un « guignol de la politique » et je supporte de moins en moins les personnes qui passent leur temps à démolir des familles ou à profiter d’avantages personnels financiers au lieu de défendre l’Intérêt Général.

Je terminerai en clamant haut et fort ma fierté pour la réussite de mes enfants qui, comme mes petits enfants nous entourent le mieux du monde.

Allez, très bonne soirée à toutes et à tous et vous comprendrez peut-être mieux maintenant mon côté rebelle mais toujours sans méchanceté.

Les transports: ma passion 17.

Après avoir acheté deux camions bennes neufs, un Berliet GLC 6 M équipé du fameux et tout nouveau moteur « Magic », et un Saviem JL 23, mon cousin a fait l’acquisition d’un chargeur à pneus, un Hanomag B 8 AF. Il était équipé en série de ponts autobloquants, une particularité unique à cette époque, ce qui lui procurait une totale adhérence sur tous les terrains ainsi qu’une force de pénétration phénoménale dans les matériaux. Ce matériel est arrivé, comme la pelle Poclain auparavant, par le train, toujours en gare de Seyssel-Corbonod et à nouveau il était le deuxième livré en Haute-Savoie.

J’ai donc, avec une grande satisfaction, utilisé cet engin qui n’avait rien de commun avec le précédent Continental au niveau de la conduite et du confort, une cabine avec chauffage entre autres!!

Encore une fois, une petite entreprise était à la pointe de progrès……..

La marque Allemande Hanomag a elle aussi disparue de nos jours au profit d’une Japonaise…et toutes ces disparitions sont bien regrettables.

Les transports: ma passion 16.

Dès 1960, mon cousin Alban Coissard avait acheté une pelle Poclain TY 45, hydraulique, automotrice et vraiment à la pointe du progrès, la deuxième en Haute-Savoie. A cette époque elle était imitée par la concurrence, mais jamais égalée.

Cet engin avait été livré par le train, en Gare de Seyssel-Corbonod. Cette Gare « marchandises » était très utilisée par les nombreuses usines et entreprises à cette période mais comme beaucoup, de nos jours, elle n ‘a plus aucune activité et la majorité des trains « voyageurs » passent sans s’arrêter.……..

L’essentiel du travail effectué par cette pelle était le curage des fossés bordant nos routes départementales dépendant du secteur des Ponts et Chaussées de Seyssel.

Pour la petite histoire, la première pelle Poclain, en réalité un chargeur à fumier, a été inventée et conçue par Georges Bataille un agriculteur et Antoine Léger un mécanicien en Mai 1927. La technique est maintenant propriété du groupe Américain Case et la marque a donc disparue depuis une trentaine d’années. Encore un beau fleuron Français qui, comme beaucoup d’autres, a disparu………

Les transports: ma passion 15.

Dès l’exploitation de la carrière du Val de Fier, mon cousin Alban Coissard avait exploité la roche et les éboulis en trois autres lieux que la carrière principale et toujours en bordure de la route départementale puisque cette exploitation s’étendait sur environ 3 km, de la sortie du grand tunnel, jusqu’en limite avec la commune de Val de Fier. Cette solution, qui ne coûtait donc rien au contribuable, permettait d’élargir, en le sécurisant, cette portion de chaussée. Mais voilà, nous avons par la suite été stoppés, car cette solution pourtant très logique n’avait pas été « pensée » par les décideurs!!

Si ce mode d’exploitation avait perduré, cette dangereuse route serait sécurisée depuis de longues années et c’est pourquoi j’ai proposé il y a 13 ans, au cours d’une réunion publique, qu’au lieu d’autoriser l’agrandissement de la carrière, il aurait mieux valu en profiter pour reprendre cette solution, avec en plus un tunnel court, et toute cette roche extraite aurait été suffisante pour garantir une exploitation Raisonnée. Cette solution était bien évidemment gratuite car l’exploitant récupérait les matériaux extraits.

Mais voilà, comme pour la traversée de Seyssel, faudra t’il qu’un drame survienne car concernant le Val de Fier, il y a non seulement le risque d’éboulement mais aussi celui de l’affaissement de la route, érodée à la base de son emprise par les eaux du Fier?

Pour les personnes qui voudraient en savoir plus , il suffit de cliquer sur ce lien:

Les transports: ma passion 14.

En ce dernier jour de confinement, mais attention, restons prudents, je relate ci-après deux anecdotes relatives aux deux farceurs qu’étaient mon Père et mon cousin Alban Coissard.

Lors d’un contrôle du fisc, concernant le contingentement des quantités de blé moulues à son moulin, mon Père avait malicieusement posé dans les sacoches du vélo du contrôleur, ce qu’il avait accepté, (il était venu d’Annecy par ce moyen de locomotion), deux bouteilles de « gnole ». Après lui avoir fait boire une bonne quantité de cet alcool et avoir alerté ses copains, il l’a laissé repartir en direction d’Annecy. Ce qui devait arriver arriva et ce contrôleur chuta au beau milieu du carrefour principal de Saint-Jorioz sous la risée des copains que mon Père avait prévenu…..Bonne méthode anticorruption!

A Seyssel, cette fois ci, mon cousin Alban avait pour habitude d’annoncer à ses invités, au cours du repas, le fait qu’un de ses cousins avait passé la majeure partie de sa vie en prison et que le deuxième avait passé sa vie à se promener en Afrique. Lors d’une dîner auquel étaient invités le patron parisien de la Banque BNCI (aujourd’hui BNP) et son épouse il avait donc fait cette déclaration avec un sérieux phénoménal….Je ne vous explique pas la tête de nos deux invités, mais après un moment de silence général, il leur déclarait:  » et oui, mon cousin était l’aumônier de la prison d’Annecy, et son frère était missionnaire en Afrique ». L’atmosphère c’est de suite détendue, mais ce souvenir m’est impérissable.

Ci après une photo de la source et cascade du Var à Saint-Jorioz.
et le pont de Seysssel

Bonne soirée.

Les transports: ma passion 13.

Hier, je faisais allusion au chargeur à chenilles, il a remplacé une des deux pelles Poclain que nous avions, car plus pratique pour charger les matériaux en carrière, surtout les enrochements que j’empilais un à un dans les bennes des camions auxquels nous avions ôter les ridelles.

A cette époque, soit le Rhône, soit les Usses étaient souvent en crue et, après pratiquement chacune de celles-ci nous devions reconstituer les « épis » de protection des rives, ainsi que le renforcement de l’emprise de la voie ferrée à Corbonod.

J’ai aussi participé, avec ce même engin, aux côtés d’un autre chargeur à chenilles, celui de l’Entreprise Blondet (un dépot se trouvant à Seyssel Ain) à la réalisation du passage inférieur sous la voie ferrée, de la route menant à Marigny Saint Marcel à Rumilly.

Lors d’un hiver particulièrement rude, au départ du Hameau de Cologny, j’ai tracté le Berliet GLR 8, le « 5 cylindres » comme on les dénommait, lui même tractant le chasse-neige (le traîneau) car la neige, amassée par le vent en congères, obstruait sur une hauteur d’environ 3 mètres cette route, au niveau des deux derniers virages avant Clermont.

C’était avant…..

Les deux pelles Poclain TU étaient identiques à celle-ci, très bien rénovée.
Le chargeur à chenilles Continental TP 650 était identique à celui-ci.

Les transports: ma passion 12.

Ce jour, je tiens à rendre hommage à mon Grand’oncle Jules Coissard, car il a été un grand visionnaire tout au long de sa vie, comme vous pourrez le constater en parcourant le document ci-après et réalisé part sa fille Francia Servet alors quelle était résidente à la Mapad de Seyssel.

Je voudrais revenir sur l’important décision qu’il avait prise dès les années 1940, de réserver des terrains nécessaires afin de réaliser une déviation, de ce qui était alors la Nationale 992, en reliant le carrefour de la Gendarmerie actuelle au Lieu-dit Pomont, au nord de Seyssel. Etant le « père » du nouveau est très beau groupe scolaire, il avait pris cette décision afin que les élèves se rendant en cours, soient protégés du flux de transit des véhicules. Mais voilà, une des premières délibérations de la municipalité, en place dès les années 1980 et dont Christian Monteil était le Maire, a été de « libérer » ces réservations de terrains, ce qui rend à ce jour toute déviation impossible suite aux constructions réalisées depuis.

Aujourd’hui, le carrefour CD 992-CD 57, hormis les nombreux véhicules de transit, est emprunté chaque jour par la majorité des 1040 élèves scolarisés dans les  trois établissements scolaires (piétons et véhicules). Trois accidents se sont produits en 2017 à ce dangereux carrefour et dans les trois cas, un des deux véhicules impliqués dans ces violentes collisions, a terminé sa course sur les trottoirs où, par chance, aucun piéton ne se trouvait.

Dans deux cas, ces accidents étaient dus à des refus de priorité, mais dans les trois cas, la vitesse était très excessive. 

Faudra t’il attendre un très grave accident de personnes pour réaliser un giratoire qui ralentirait et fluidifierait la circulation?

Petite anecdote: un jour, à la demande de mon cousin Alban, j’étais monté au hameau de Vallod avec le tracto-chargeur à chenilles métalliques que je conduisais à cette époque et j’avais redescendu sa dernière batteuse en empruntant la route goudronnée!! Une fois cette batteuse stationnée à l’arrière du garage, j’avais entrepris son démontage en prétendant sa réparation mais mon Grand’oncle Jules, avec un malicieux sourire, sans rien dire, me faisait comprendre que (comme dit la pub) « Maurice tu pousses le bouchon un peu trop loin »……...

Allez, bonne soirée et n’omettez pas de lire le bel hommage de sa fille Francia.

Les transports: ma passion 11.

Toutes ces occupations limitaient mes coups de cafard:

Pendant mes vacances scolaires, j’occupai mes journées à la station Esso et à l’atelier de mécanique uniquement dédié aux véhicules et engins de travaux publics de l’entreprise. Ce « parc » comprenait à cette époque 3 camions bennes, des Berliet bien évidemment, 4 cars 2 Berliet et 2 Isobloc, ainsi que 2 pelles mécaniques hydrauliques Poclain montées sur camions.

Le soir, après l’arrivée des cars effectuant l’un l’aller-retour journalier Seyssel-Ambérieu-Lyon et l’autre Seyssel Annecy par Clermont, je calculai la recette du jour d’après les doubles des billets délivrés aux voyageurs par la boite enregistreuse mobile.

De temps à autres j’accompagnais les chauffeurs, qui conduisaient cars ou camions, lors des excursions organisées par le Syndicat d’Initiative de Seyssel et ses environs. Pour moi qui ne connaissai que Saint-Jorioz et Seyssel, ces ballades m’ont permis de découvrir nos grands cols régionaux ainsi que la Suisse, à destination d’Interlaken.

Sur la photo ci-dessous, devant le Berliet PLB 8R, je suis en compagnie d’un des chauffeurs, René Persoud, qui alternait ces excursions avec René Bornens et Roland Cettour, le fondateur de Seyssel Cars par la suite.

Ce même car, conduit par Jacques Recourt et datant de 1954 était auparavant affecté à la ligne Seyssel-Lyon.

Les excursions étaient très prisées par les estivants nombreux à Seyssel à cette époque.