Encore un exemple de Vrai Transport Combiné !

 

06/10/2014 | Air / fer / mer

Multimodal : Combronde montre la voie

À raison de 6 rotations par semaine entre Veauche (42) et Fos-sur-Mer (13), les filiales Ferovergne et Prestalog du groupe Combronde offrent par le rail une nouvelle solution qui permet de désenclaver la région du Forez, à cheval sur la Loire, la Haute-Loire et le Puy-de-Dôme.
Prestalog, filiale du groupe Combronde

Depuis le mois de juillet, le groupe auvergnat Combronde de Thiers (63) contribue à désenclaver la région du Forez (Loire) en offrant une solution écologiquement plus responsable. Malgré les rachats des Transports Bettoli et Arnaudin en Aquitaine, ce qui porte

La France se porterait peut-être mieux si ces scandales financiers cessaient !!!

Tiens, tiens, l’emmerdeur, comme certains me surnomment dans le monde politique, n’avait donc pas tort de dénoncer ce mode de transport (comme aussi le ferroutage) depuis de nombreuses années !!! Combien de millions d’euros sont ils partis « en fumée », dans les deux sens du terme, depuis toutes ces années ???     Maurice Mègevand.

Flash Transport:

03/09/2014 | dernière mise à jour il y a 1 heure
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03/09/2014 | Air / fer / mer

Montoir-Gijón : LD Lines jette l’éponge

L’autoroute de la mer LD Lines entre Nantes-Saint-Nazaire et l’Espagne va être suspendue. Malgré un succès commercial, cette solution de transport de camions par mer ne peut fonctionner sans subvention. D’autres liaisons pourraient aussi être stoppées.

Après quatre ans d’exploitation subventionnée, la liaison maritime entre Montoir (près de Nantes) et Gijon (Nord de l’Espagne) n’a pas trouvé son modèle économique. Malgré un taux de remplissage des navires très correct de 72%, l’armateur Louis Dreyfus Lines n’atteint pas la rentabilité espérée. Le succès commercial ne fait pas la réussite économique. L’armateur ne peut rivaliser avec les coûts du transport routier, concurrent direct de la liaison maritime. Ces derniers n’ont pas cessé de baisser alors que les charges des navires ont progressé.

Aides publiques suspendues

Selon La Croix et Ouest-France, la décision de suspendre la ligne vers le 18 septembre est déjà prise. En effet, les aides publiques, versées par la France et l’Espagne, seront suspendues en septembre. Elles représentaient l’an dernier 6 millions d’euros pour un chiffre d’affaires d’environ 15 millions. Sans elles, l’armateur ne cache pas qu’il ne peut continuer l’exploitation. L’augmentation des tarifs (autour de 60%) pour compenser les pertes renverrait à coup sûr la clientèle des transporteurs sur la route.

Arrêt définitif

Deux hypothèses sont envisagées pour continuer. La première vise à affréter un navire plus petit, donc moins coûteux, et qui effectuerait moins de rotations. Reste à trouver le bateau et à revoir le modèle économique, ce qui n’a rien de simple. La seconde option consiste à obtenir la prolongation des subventions. Dans le contexte de restrictions budgétaires et de changement de secrétaire d’État aux Transport et à la Mer, on peut douter d’une réponse rapide du gouvernement. D’autant que la Cour des comptes de l’Union européenne a torpillé, l’an dernier, le programme européen Marco Polo qui vise à créer des autoroutes de la mer. La Cour a demandé à la Commission européenne de cesser de le financer en raison de son inefficacité. Cette suspension pourrait bien se conclure par un arrêt définitif du service assuré par LD Lines en même temps que le retrait complet de l’armateur du secteur des ferries. Par effet domino, d’autres lignes, comme celle entre la France et l’Irlande, pourraient également mettre la clé sous la porte.

(Sources : La Croix, Ouest-France)

Dernières réactions

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Tiens, tiens, l’emmerdeur comme certains me surnomment dans le monde politique n’avait donc pas tort de dénoncer ce mode de transport (comme aussi le ferroutage) depuis de nombreuses années !!! Combien de millions d’euros sont-ils partis « en fumée », dans les deux sens du terme, depuis toutes ces années ?

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Par Maurice Megevand (03/09/2014)

Mon « coup de gueule » du jour:

C’est malheureux d’en arriver la pour faire bouger les choses et par conséquent, nos dirigeants, à tous niveaux, vont ils sortir de ce  » cucutisme politique » et enfin préserver les biens, la sécurité et le bien-être de nous tous!

Route du Val de Fier: de nouveau 1,2 millions d’euros gaspillés pour la NON sécurisation de ce très dangereux itinéraire!

Le libellé de ce panneau devrait être « contre la protection des chutes de PETITS blocs »

Des camions EURO 6, le développement du transport « combiné » et surtout un coup d’arrêt à la concurence étrangère déloyale favoriseraient le REDEVELOPPEMENT du transport Français. .

Comme diraient mes petits enfants, l’est fier papy devant la dernière acquisition des Transports Mègevand Frères: un tracteur conforme aux nouvelles normes EURO 6 tractant une semi remorque véhiculant une belle publicité 8 Mont+Blanc !

Ce véhicule est le premier en Haute-Savoie à être équipé des options suivantes:

– d’un dispositif avant anti-collision

– d’un radar angle mort côté droit

-du « cruis-control adaptable

-d’un capteur de verrouillage de la sellette

-d’une climatisation fonctionnant même à l’arrêt du véhicule

– et cerise sur le gâteau, d’une télévision écran plat visible uniquement lorsque le siège passager a pivoté à 180°!

Frédéric Cuvillier « botte en touche »!

« Lorsque l’on veut du mal à son chien on dit qu’il a la rage », suivant le dicton.

Frédéric Cuvillier semble appliquer cette formule à propos des solutions proposées par Ségolène Royal!

Vous avez raison: courage Ségolène Royal!

Ségolène Royal a la franchise de dire tout haut ce que beaucoup murmurent mais va se heurter à certains syndicats tant patronaux que salariés qui, comme d’habitude vont invoquer les directives Européennes qui  défavorisent  les transporteurs Français.

Deux bonnes pistes mais à condition qu’une vignette soit mise en place, couplée à une interdiction de transit sur le réseau hors autoroutes. Cette mesure devra s’appliquer bien entendu aux transporteurs français roulant sous pavillon étranger !

 

Les taxes et les complications administratives, ça suffit!

Le 17 Novembre 2003 j’étais l’invité de la rédaction au cours du JT de TV 8 Mont-Blanc présenté par Gilles Meunier.      Vidéo ci-jointe.

J’ai apprécié les propos de Ségolène Royal, invitée du 20 Heures de France 2 hier, qui a eu le courage de reconnaitre, comme je le dis depuis toujours, qu’il est inutile de taxer les camions et les voitures tant que des alternatives au « tout routier » que je prône depuis 18 ans ne sont pas mises en place.!
Le monde politique, tous bords confondus, va t’il tenir le même discours et pour une fois cesser « d’amuser la galerie » et devenir ECOnomiquement-LOGIQUE ( ne pas confondre avec l’écologie politicarde).
Maurice Mègevand.

 

ECOTAXE petit rappel.

  Si toutes les sommes gaspillées pour le Lyon-Turin étaient affectées à l’aménagement des infrastructures le débat sur l’écotaxe serait vite clos!

Le 03 Février 2011 je donnais mon avis, entre autres, sur la future mise en place de la Taxe Poids Lourds lors d’un entretien réalisé par « La Tribune Républicaine »:

|SEYSSEL |

Maurice Mégevand : « L’écotaxe poids lourds sera inutile »

jeudi 03.02.2011, 14:00

Le Seysselan Maurice Mégevand, ancien transporteur, milite depuis longtemps pour le développement du transport combiné.

Ce procédé consiste à utiliser une structure amovible, permettant le chargement et le transport de marchandises.
Des conteneurs ou caisses mobiles, transportés par rail, route, voie maritime ou fluviale, à ne pas confondre avec le ferroutage, qui implique le chargement des camions complets sur un train ou un navire. A l’heure de la mise en place future de l’écotaxe pour les poids-lourds, d’un décret permettant l’usage du 44 tonnes sur les routes, le Seysselan nous livre son avis extérieur éclairé.
Où en est le développement du transport combiné ?
Cela n’a pas bougé jusqu’à l’année dernière. Depuis la libéralisation du marché ferroviaire, transporteurs et clients se sont associés dans de petits consortiums. Mais la SNCF freine toujours le développement du transport combiné. Elle paralyse le marché.
A titre d’exemple, une plate-forme entre Rennes et Lyon a été remise en activité par le groupement Combiwest. La SNCF a réactualisé son marché sur la même ligne. Ce n’est pas rentable, ni pour l’un ni pour l’autre. En France, il existe 35 plates-formes qu’on pourrait rendre opérationnelles.
Votre avis sur la future mise en place de l’écotaxe pour les poids-lourds ?
J’ai toujours été contre cette taxe soi-disant « éco-logique ». On veut créer une taxe mais si on n’a pas l’alternative en face, les camions paieront la taxe et rouleront toujours. C’est la marchandise qui occasionne le transport. Il faut développer l’alternative avant et automatiquement, le jour où on aura un service fiable, les transporteurs joueront le jeu.
Cette écotaxe, qui doit être mise en place à partir de février 2013, sera inutile. Les coûts de transport vont augmenter. Cette augmentation sera répercutée sur la clientèle, c’est le citoyen qui paiera au final.
L’Europe n’impose rien du tout, c’est une pompe à fric qui ne fera rien pour l’environnement. La Hollande, la Belgique, l’Allemagne n’ont pas de péages.
Nous, on aura l’écotaxe et les péages, une double aberration.
Quelles solutions proposez-vous ?
Il faut développer le transport des conteneurs par le rail, route, le fluvial et le maritime. Le fluvial augmente pratiquement de 2 % chaque année, il monte en puissance.
Et pour le transport maritime ?
Je suis parti en guerre contre les autoroutes de la mer (transport du camion de marchandises sur un bateau ndlr), créés à grands coups de subventions. Dans ce cas, on a deux modes de transport pour une même charge. Au lieu de transporter le camion et son conducteur, on pourrait juste transporter des caisses, des conteneurs, qui n’ont pas besoin d’être accompagnés. C’est la même chose pour le transport combiné rail-route. Pourquoi mettre des camions sur les trains, alors qu’on peut simplement mettre des conteneurs ?
Que pensez-vous du décret pris le 18 janvier dernier, permettant l’usage du 44 tonnes ?
Jusqu’à cette date, le poids total en charge roulant autorisé pour les poids-lourds était fixé à 40 tonnes, sauf pour le transport combiné, qui perd cet avantage.
Dans le même temps, les camions devaient être tous équipés de six essieux, soit un essieu de plus, pour passer à 44 tonnes de charge. Cela n’a pas été fait.
Quelles vont être les conséquences selon vous ?
Avec 4 tonnes de charge en plus pour cinq essieux, le camion ne se conduit pas de la même manière. Il consommera plus de carburant, surtout dans nos régions montagnardes et en particulier dans l’accès au Mont-Blanc et Fréjus, sans oublier les Pyrénées. Il va encore plus altérer les routes. On augmente également l’insécurité routière. Ces mêmes camions n’ont aucune obligation d’être équipés de ralentisseur hydraulique. En cas de freinage, on a une meilleure tenue de route avec six essieux. Le président Sarkozy a lancé cette mesure pour plaire aux grands céréaliers.
Les transporteurs vont demander de passer à 48 à 50 tonnes avec un 6e essieu. La finalité serait d’arriver à 60 tonnes, comme en Hollande. Des mesures qui vont à l’encontre du multi-modal. Il vaut mieux ne plus parler du Grenelle de l’environnement. Cette mesure va à l’encontre du développement durable. On aura toujours autant de camions sur les routes.
Quelles seront les conséquences financières pour les sociétés de transport ?
Cette mesure va entraîner une majoration de 15 % du poids transporté, de la charge utile. Seuls les grands groupes de transporteurs pourront légèrement augmenter leurs prix. Ce sont les chargeurs, les clients, qui vont bénéficier, pour une grosse part, de cette majoration de tonnage transporté.
Le petit transporteur, qui possède entre 1 et 100 camions, et le petit affrété des grands groupes vont trinquer. Ils ne pourront pas répercuter la hausse des coûts, liée à une plus forte consommation et usure des pièces du camion. Leurs marges nettes n’augmenteront donc pas. Ils auront un manque à gagner sur la palette isolée, ce petit lot qui fait aujourd’hui la recette. Les chauffeurs ne bénéficieront pas non plus d’une augmentation de salaire de 15 %. Tout le monde est perdant dans l’histoire.

PROPOS RECUEILLIS PAR
JULIEN CHAMPCLOS

16 Mars 2011:

 La mise en place de cette « usine à gaz » prévue en Février 2013 est… reportée de plusieurs mois suite à l’annulation, le 11 Mars, par le Tribunal Administratif de l’accord passé avec le consortium mené par Autostrade.                Maurice Mégevand.

Etre avangardiste ou plus simplement réaliste ne m’a pas réussi en 1996 mais aujourd’hui…….

 Aujourd’hui en effet, 3 des plus importants chargeurs de Haute-Savoie et à savoir: Entremont, Fruité, et les eaux d’Evian utilisent le vrai transport combiné rail-route et je m’en réjouis.

Etant donné qu’il n’existe pas de plate-forme multimodale en Haute-Savoie, (suivez mon regard), les caisses mobiles sont acheminées par la route vers Lyon ou Macon.