Transport combiné maritime-rail-route

Revue MER et MARINE du 11 07 2011

CMA CGM propose un nouveau service ferroviaire entre Zeebrugge et Duisbourg


crédits : © CMA CGM / O.Jardon
11/07/2011

 

Le groupe français annonce le renforcement de son offre intermodale, avec l’introduction d’un service ferroviaire reliant le port belge de Zeebrugge et le hub trimodal de Duisbourg (Allemagne). Une cinquième navette est venue compléter depuis la mi-juin l’offre intermodale du Groupe CMA CGM. En effet, déjà connecté au terminal CHZ de Zeebrugge quatre fois par semaine, le terminal D3T de Duisbourg est dorénavant relié grâce à cette nouvelle navette au terminal APMT de Zeebrugge. Selon CMA CGM, le nouveau service présente différents atouts : « Un service ferroviaire rapide et unique sur le marché, en relai des escales des navires déployés sur les lignes Asie-Europe du groupe ; de multiples connexions de/vers Duisbourg, porte d’entrée sur le marché de la vallée du Rhin et des ports du Benelux (et) une réduction de l’impact environnemental du groupe dans une zone d’Europe congestionnée ». Pour CMA CGM, cette montée en puissance sur le marché du fret ferroviaire illustre la volonté du groupe d’offrir une prestation globale « porte à porte » à ses clients en privilégiant des transports faiblement consommateurs en énergie, sûrs et peu polluants. « Le groupe CMA CGM est en mesure d’offrir à ses clients un vaste échantillon de connections terrestres entre les 3 ports du Benelux (Zeebrugge, Antwerp, Rotterdam) et la vallée du Rhin via le hub de Duisburg D3T : premiers objectifs visés Strasbourg et Ludwigshafen. A plus long-terme, d’autres services suivront, pouvant même un jour aller jusqu’à Moscou… », explique Joop Mijland, Directeur Inland Operations Europe.
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Un commentaire pour “Transport combiné maritime-rail-route”

  1. BRIGITTE TROUILLET dit :

    Monsieur,

    je suis aussi convaincue que vous de la nécessité de faire du transport multimodal et combiné en FRANCE. Nous avions une plateforme logistique sur GRENOBLE embranchée fer, la SNCF a un jour décidé que cette liaison n’étant plus rentable il fallait arrêter d’acheminer des trains. Nous recevions 2 à 3 trains complets de pâte à papier et bobines pour alimenter les papéteries du bassin grenoblois et avec nos camions nous alimentions les unités en fonction de leurs besoins. 11 emplois avaient été créés. Nous avons du fermer en catastrophe cette plateforme au grand regret de nos Clients. A ce jour entre 300 et 600 tonnes par semaine sont acheminées par la route. Alors lorsque l’on vous parle du GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT, cela me fait sourire !!!!