Comparatif « transport combiné rail-route-maritime-fluvial » et « ferroutage »

Janvier 2002

NON, LE FERROUTAGE N’EST PAS LA NOUVELLE SOLUTION INTERMODALE
(Les camions sur les trains )
¤ Le premier grand scandale du 21 ° siècle est d’essayer (et c’est en bonne voie, si je puis dire ..) de mettre en route le FERROUTAGE en France (les camions complets sur les trains) ,car si cela se réalise ,les problèmes routiers en amont et en aval des passages Alpins et Pyrénéens et sur tous les réseaux routiers et autoroutiers ne seront pas réglés.
On met en place le FERROUTAGE pour bénéficier d’aides et ensuite on nous expliquera que le COMBINE est vraiment la solution, comme le reconnaissent déjà les professionnels (en coulisse) et à nouveau les mêmes obtiendront de nouvelles aides.
Pourquoi faire simple, moins cher et plus logique quand on peut gaspiller de l’argent !!
Je ne comprends toujours pas, peut-être parce que je ne suis pas énarque, pourquoi la GAUCHE et la DROITE sont d’accord pour des décisions stupides et s’affrontent quand il s’agit d’en prendre de bonnes.
Quel que soit le système de chargement ou le mode de transport de ces moyens de transports que sont les camions, le FERROUTAGE va exactement à l’inverse du but annoncé à savoir le transfert partiel de la route vers le rail.
Ce système entraînera une augmentation très sensible, en France et CE, sur les routes hors passages courts dédiés au ferroutage.
Cela devrait faire réfléchir tous ceux qui prônent cette solution car que ce soit pour des raisons de SECURITE ou de qualité d ENVIRONNEMENT, bonjour les dégâts !!
OUI, LE TRANSPORT COMBINE EST LA SOLUTION EXISTANTE INTERMODALE
( Les caisses ou les conteneurs sur les trains )
… POUR LE RELANCER …
Utiliser les infrastructures sous utilisées ou inutilisées à ce jour …
– effet immédiat
– pas d’investissement
…et non les reconvertir pour le ferroutage.
Attirer les transporteurs et non les contraindre :
– par une meilleure fiabilité
– par des tarifs attractifs : intérêt économique
– par plus de bien être pour les transporteurs car moins de soucis liés aux risques de circulation routière.
Développer ou créer de nombreuses petites plate-formes de manutention des caisses permettant :
– d’avoir plus de souplesse
– d’obtenir un moindre coût de construction
– d’avoir une réalisation plus rapide
– d’utiliser un matériel de manutention léger et automoteur.
J’incite donc tous les acteurs du monde des transports de marchandises à se réunir autour dune table afin de satisfaire les volontés légitimes :
de l’Etat : d’avoir un moindre coût car les études ou les expérimentations sont très onéreuses ,

des transporteurs : de gagner correctement leur vie, surtout les pme,
des citoyens : de mieux supporter une évolution ainsi rationalisée de marchandises au sein de l’Europe.
… LE COMBINE NE DEMARRERA QUE SI NOUS NOUS IMPLIQUONS TOUS…
Les seules initiatives sérieuses de transport combiné émanent à ce jour des entreprises privées .
Par conséquent , soyons réalistes et encourageons ces initiatives tout simplement en ne leur compliquant pas la tâche
Il faut savoir que depuis plusieurs années il a été décidé, au niveau européen que les trains de transport combiné , et eux seuls, peuvent être tractés par n’importe quel opérateur ferroviaire. Qu’en est-il dans les faits?
… COMPARATIF …
FERROUTAGE ou MERROUTAGE : les camions sont transportés par les trains ou les navires.
TRANSPORT COMBINE : les caisses mobiles ou conteneurs sont transportés par camions, trains, barges ou navires.
Sécurité routière :
en combiné 90 % du trajet est effectué sur RAIL ou VOIES d’EAU , donc réduction du trafic sur toutes les infrastructures routières.
Sécurité des chauffeurs :
en combiné ils n’accompagnent pas les caisses mobiles ou conteneurs lors du trajet ferroviaire, fluvial ou maritime.
Economiquement :
à traction égale un train transporte au moins 40 caisses , donc équivalent de 40 camions , alors que le ferroutage se limite à 18 camions. De plus les conteneurs maritimes ou les « caisses/conteneurs » sont gerbables sur plusieurs hauteurs en transport fluvial ou maritime. En Amérique ils le sont sur les trains.

 

Dégâts aux tunnels en cas d’incendie :
ils sont moins importants du fait qu’aucun carburant , pneumatiques, et composants de camions ne sont présents ; la remise en état de l’ouvrage est donc plus rapide .
                                                       …QUE NOUS APPORTERAIT DONC LE FERROUTAGE ? …
FERCAM
Cet autre système de transport combiné consiste à transférer directement le fret du camion au wagon et vice- versa et a le gros avantage de pouvoir s’effectuer sur tous les sites marchandises, SNCF ou autres, puisqu’il ne nécessite aucun engin de levage. Cela permet d’approvisionner les clients qui ne possèdent pas d’embranchement privé .
Mais dans ce cas nous retombons dans le problème de fiabilité d’acheminement des wagons.


La problématique des transports terrestres de marchandises (y compris bien sûr les transports de CONTENEURS MARITIMES ) doit se gérer au niveau national dans un premier temps puis très rapidement au niveau EUROPEEN .
La France pourrait donc être la « LOCOMOTIVE  » de cette organisation et de gestion du transport combiné RAIL ROUTE et MARITIME et ainsi inciter les autres pays de la CEE .En effet mis à part les transporteurs italiens, il faut bien admettre que les autres états sont aussi frileux que nos hommes politiques (tous bords confondus ) sur ce dossier.
Ici aussi, comme dans d’autres domaines , il serait peut-être temps que nos décideurs exécutifs et politiques, commencent à écouter les vrais professionnels et non  certains grands orateurs qui ne font que meubler les « grand-messes « 
Certains transporteurs, les vrais , ceux qui sont encore maîtres de la direction de leur entreprise, favorisent déjà le transport COMBINE malgré la non fiabilité ,voulue ? de la SNCF .
2003 verra peut-être ce mode se développer rapidement puisque des transporteurs PRIVES étrangers vont créer leur propre plate-forme en FRANCE afin de compléter leur réseau EUROPEEN EXISTANT .
Afin de faciliter le développement de ces entrepreneurs cinq mesures simples , qui ne coûteraient rien à l’Etat sont évidentes .
Je conseillerais donc :
A l’ETAT : de supprimer de suite les aides aux entreprises de transports routiers filiales SNCF qui sont déficitaires
Aux PETITS et MOYENS TRANSPORTEURS : de se regrouper en coopératives de FRET, sans lien financier, afin de pouvoir prétendre aux marchés directs avec les chargeurs et ainsi supprimer la sous-traitance.
Aux chargeurs: de conseiller à leurs acheteurs transports d’appliquer plus de pluralité parmi leurs prestataires.
A l’administration : de contrôler TOUTES les entreprises et non cibler toujours les mêmes.
Aux chauffeurs: (les vrais) de travailler plus en harmonie avec leurs patrons. On dénommait il y a quelques années les chauffeurs : les hommes de la route .Il serait bon qu’ils méritent à nouveau ce slogan.
En conclusion:
Toutes ces mesures mises en place permettraient de relever en souplesse les tarifs des transports routiers, ce qui :
Favoriserait le transport combiné
Participerait à l’assainissement de la profession
Diminuerait les transports inutiles car ceux-ci seraient plus onéreux.
En résumé :

revenons au bon sens et à la logique des choses sans manifestations ou révolutions. Faisons une évolution tranquille et réapprenons à apprécier la vie plutôt que de passer son temps à risquer la sienne et celle des autres.

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3 commentaires pour “Comparatif « transport combiné rail-route-maritime-fluvial » et « ferroutage »”

  1. Pierre gourga dit :

    Joli développement, plein de bonnes intentions, etc etc mais les mentalités de part et d’autre sont ce qu’elles sont. Si nous ne montions pas et nous ne descendions pas des trains, le chemin de fer voyageur ne pourrait pas fonctionner. Donc pour le fret, il faut une part d,initiative à l’utilisateur quelqu’il soit public ou privé. La compagnie de chemin de fer ne mettant en ligne que des navettes et les faisant circuler avec sois et sécurité. Le tour opérateur marchandises se réservant l’organisation commerciale et technico économique de l’opération .chacun son rôle ,car souvent la cité de ch de fer à fait un pas de trop. Rien ne l’empêche d,avoir des interets dans cie opératrices ,ce qui est la cas dans géodes, bm, etc etc. Et la ça marchera. Se poser la question aussi de pourquoi on utilise tel ou tel mode de transport. Dans le routier c,est pour le soin et la sécurité apportés aux marchandises et interets du donneur d’ordre. Etc etc .pour le fer massification et régularité coût sécurité des biens et personnes pendant le parcours.

  2. A propos du choix des modes de transport:

    concernant la route,comme vous le dites c’est pour le soin,la sécurité mais surtout pour la régularité.

    Concernant le transport combiné rail-route-fluvial,il s’agit uniquement de limiter les flux de camions sur nos routes, principalement pour des raisons de sécurité.

    Les donneurs d’ordre sont indifférent au choix des modes dans la mesure ou leurs marchandises sont:
    livrées en temps et en heure
    en bon état
    à un coût équivalent.

  3. Pierre gourga dit :

    Tout à fait d’accord avec vous. La régularité est sous entendue, car assez simple à mettre en oeuvre des lors que l’on laisse l’initiative privée s’exprimer librement et largement. Le probleme vient de la cogestion des chemin de fer en France. Cela s’est retourné contre eux, aussi louable soit leur intention. Un pas de trop, un pas trop loin et ça ne marche plus. Sur la route imaginons la dde opérateur de transports: je ne vous dis la tête des yaourts, 3 semaines après ! Rien de plus virtuel , et de plus moderne, que le transport routier et ses 50 métiers. Il faut savoir reconnaître à chacun ses qualités et défauts. Utopie ! Ce sont les projets de demain, mais des aujourd’hui préparons demain! Mais dans le passé il y a eu des choses menées à bien. Qui se rappelle de la ligne rail route lamballe vaugirard, que les fraises de Plougastel après avoir longtemps pris un vapeur depuis le port de landerneau pour covent garden à Londres prennent depuis plus de 30 ou 40 ans l’autoroute maritime crée et mise en place par alexisGourvennec.

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